La Compagnie LeS GüMs a été fondée en 2014 par Clémence Rouzier et Brian Henninot.
Ensemble, ils ont créé le spectacle StOïK en 2014 qui a joué plus de 350 fois dans le monde entier et qui continue actuellement avec comme interprètes Victor Hollebecq et Dominique Joannon en doublon. En 2019, Les GüMs créent le spectacle KälK, qui jouera jusqu’au départ de Brian de la compagnie en 2023. Aujourd’hui Clémence démarre une nouvelle création : P.O.I.N.T. 

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Nous avons pour habitude de décrire le travail de la compagnie comme « gestuellement burlesque », ce qui signifie pour nous, que nous bougeons et que nous essayons d’en faire quelque chose de drôle ! Nos langages sont donc le mouvement, l’engagement du corps qui vient du cirque, le clown en toile de fond, mais aussi l’objet manipulé et le détournement, portant toujours un regard vers le décalage, la simplicité et l’absurde.

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Nos spectacles se créent principalement à partir de contextes, de micro-récits de vies que nous aimons appeler « tranches de vie ». Nous créons à partir de nos histoires, de ce que nous traversons et de ce que nous sommes. Nous nous laissons fragiliser par les choses intimes puis nous les livrons si elles se trouvent dans le domaine public. Ce qui nous permet une certaine sincérité sur scène.
Nous tenons à ce que le propos reste ouvert pour que le public puisse se l’approprier, nous ne le voulons ni moralisateur, ni direct, il doit être avant tout poétique.

 

Nous écrivons nos spectacles avec des successions de saynètes et à une dramaturgie qui tient le tout. Ce qui pousse le spectateur à être actif, à compléter l’histoire en lui suggérant les choses sans les illustrer. Il y a une volonté d’épuration, de dépouillement permettant plus facilement l’imaginaire. De l’émotion et de la poésie se dégagent d’un dispositif minimaliste.

Comment dire le plus en racontant le moins ?

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Nous aimons travailler les temps lents et longs, investis et progressifs, qui ouvrent à une grande possibilité de jeu, et permettent une part d’improvisation. Ces temps créent un vide qui nous bouleverse. C’est l’élégance du rien, et des silences habités. Nous recherchons l’exploit décalé, insignifiant, mais technique, afin de créer de l’extraordinaire à partir de l’ordinaire.

Nos spectacles se placent ainsi dans une veine résolument circassienne, de par notre travail corporel et notre écriture.